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Circuit Pédestre sur la Ligne de Démarcation



Circuit Pédestre sur la Ligne de Démarcation - 690470




Nom du parcours : Circuit Pédestre sur la Ligne de Démarcation
Parcours crée par : PLANSON Jean-Pierre
Départ : Plaimpied-Givaudins / 18 / France

Commentaire :
Parcours sur le tracé de l’ancienne ligne de démarcation dans le Cher entre Mornay-sur-Allier et Plaimpied-Givaudins. C’est l’objet d’une randonnée cycliste organisée le 13 mai 2017 par le Comité du Cher de l'ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance) afin de contribuer au devoir de mémoire.

Cette randonnée comprend deux tracés convergeants : l'un de 83 km de Mornay-sur-Allier à Plaimpied-Givaudins l'autre de 82 km de Saint-Georges-sur-la Prée à Plaimpied-Givaudins.

Il est également proposé

- deux circuits intermédiaires, l'un partant de Saint-Thorette et l'autre de Bengy-sur-Craon, les deux convergents également vers Plaimpied-Givaudins.

- un circuit cycliste en boucle de 21 km au départ de la salle polyvalente de Plaimpied-Givaudins

- un circuit pédestre en boucle de 13 km au départ de la salle polyvalente de Plaimpied-Givaudins.
Le circuit proposé ici est le parcours pédestre de 13 km


Feuille de route

En sortant du parking de la Salle Polyvalente, tournez à gauche sur la D46 (Plaimpied-Lissay-Lochy),

Vous passez devant un panneau « ici passait la ligne de démarcation » sur la droite.

Puis prenez à droite la rue du Four à Chaux,
200 m plus loin, prenez la rue à gauche, continuez sur la rue Pablo Neruda pendant environ 300 m jusqu’au rond point sur la D106

Continuez tout droit après le rond point sur la rue Honoré de Balzac.

Après la rue Honoré de Balzac, continuez tout droit sur l’impasse des Marais.

Prenez ensuite à droite la rue des Marais pendant environ 250 m.

Prenez ensuite à gauche le chemin dit « La Sente à Mimile » qui vous amène au Canal de Berry.

Tournez à droite sur le Canal de Berry.

Arrivés l’écluse, continuez tout droit sur le bord du Canal.

Autre possibilité : au lieu de prendre la Sente à Mimile, vous pouvez continuer tout droit jusqu’à une écluse sur le Canal de Berry. A l’écluse, vous continuez ensuite à droite sur le bord du canal.

Après environ 2km, vous arrivez à une deuxième écluse au lieu dit Le Colombier.
Sur le pont a été posé un panneau « Ici passait la ligne de démarcation »

Vous poursuivez sur le canal au-delà de la maison d’éclusier sur 2 km jusqu’au pont suivant, aux lieux dits « La Scirie » (ou le Pont). Vous avez fait près de 7 km.

Vous quittez le canal pour prendre plus loin sur la droite la route du Colombier.

Là se trouve un panneau « Ici passait la ligne de démarcation.

Si vous vous êtes organisés en covoiturage, vous pouvez repartir de là en voiture pour rejoindre Plaimpied-Givaudins.
Divers témoignages indiquent qu’à cet endroit avaient lieu des passages clandestins de la Ligne de démarcation.

Que vous poursuivez à pied ou en voiture, continuez sur la route du Colombier pendant environ 1500 m pour arriver au lieu-dit « Le Colombier ».

Prenez à gauche la route qui monte sur près de 500 m (VC5) vers la D106.

Prenez ensite à droite la D106 jusqu’à Plaimpied-Givaudins (2,8 km).

Dans Plaimpied-Givaudins, peu avant le rond point sur la droite se trouve un panneau « Ici passait la ligne de démarcation ».

Prenez juste avant, le chemin de Beaulieu sur la gauche.

100 m plus loin, tournez à droite pour rejoindre la rue du Four à Chaux et revenir à la Salle polyvalente de Plaimpied-Givaudins.


Possibilités de circuits plus courts en vous organisant en couvoiturage.

Si 13 km vous paraissent trop long, vous pouvez vous organiser en covoiturage pour aller garer une voiture à un endroit de la rendonnée. Deux possibilités :

Circuit de moins de 7 km : Garez une voiture au lieu dit « Le Pont » ou « la Sicierie ».
De la Salle polyvalente de Plaimpied-Givaudins, prenez à gauche la D46 jusqu’à la rue Saint-Martin.

Tourner à droite direction Saint-Denis le Palin (D106) et continuer pendant 2,3 km.

Puis tourner à gauche (VC5) direction Saint-Just (Le Colombier).
Au lieu dit, le Colombier, tourner à droite, Les Chétives vignes, la Grande Pièce.

Vous pouvez laisser une voiture pour le retour 1500 m plus loin au lieu dit Le Pont ou la Scirie.

Circuit de 8,5 km : Prenez le même chemin mais laissez votre voiture au Colombier.

Sur le retour, à Plaimpied-Givaudins, vous passez devant deux panneaux « Ici passait la ligne de démarcation » :
sur la droite en entrant dans Plaimpied-Givaudins, peu avant le rond-point.
Sur la route de Lissay-Lochy (D46) sur la gauche, peu après le fleuriste, VOUS ETES ARRIVÉS

LA LIGNE DE DÉMARCATION : DEVOIR DE MÉMOIRE
Véritable frontière imposée par l’occupant allemand à la France lors de l’armistice du 22 juin 1940, la ligne de démarcation s’étend sur 1200 km depuis la frontière suisse jusqu’à la frontière espagnole. Elle traverse alors 13 départements dont celui du Cher, de Thénioux à Mornay-sur-Allier.

Le territoire au nord de cette ligne est en « zone occupée » par les forces militaires et policières allemandes, au sud, la zone "non occupée", dite « libre » à tort car elle est sous le contrôle du gouvernement de Vichy qui collabore avec l'occupant, a supprimé la République et impose lui aussi une véritable dictature. D’ailleurs parmi ceux qui ont réussi à passer de la zone occupée à la zone non occupée il en est qui n’ont pas trouvé la liberté pour autant. Certains ont été arrêtés par la police française et remis aux autorités allemandes comme David RAJNCHERC né le 27 juillet 1901 à Czetochowa en Pologne et arrêté le 18 juillet 1942 à Châteauneuf, alors en zone non occupée.
A l’image du reste du pays, la zone occupée dans le Cher est la plus peuplée et la plus industrialisée mais son ravitaillement dépend largement de la zone sud, plus rurale. Cette dernière est coupée de la préfecture de Bourges et rattachée pour un temps à celle de Chateauroux, en zone non occupée, puis à partir de 1941 à la sous-préfecture de Saint-Amand-Montrond.
Outil de contrôle et de surveillance, la ligne de démarcation supprime de fait la liberté de circulation du courrier, des marchandises et des personnes. Postes de garde français et allemand matérialisent cette ligne sur les routes et voies ferrées. Toute personne désirant franchir cette frontière doit présenter un « laisser passer » délivré par les autorités allemandes.

Certains ne peuvent se procurer ce laisser-passer et cherchent dès lors à franchir la ligne clandestinement : prisonniers de guerre évadés, aviateurs alliés, résistant, réfugiés, juifs persécutés… Ces clandestins sont aidés par des frontaliers, le plus souvent par solidarité, puis par volonté de résister. De véritables filières d’aide au passage clandestin sont organisées, pouvant fabriquer par exemple des faux papiers.
Comme toute frontière, la ligne de démarcation n’est pas imperméable. Les subterfuges employés par les passeurs sont multiples, mais comme les clandestins, ils risquent leur liberté et leur vie.

Le 11 novembre 1942, à la suite du débarquement Allié en Afrique du Nord, les Allemands envahissent la zone non occupée afin de protéger les côtes méditerranéennes. La ligne de démarcation perd son rôle de frontière, les mesures de contrôles sont progressivement levées au cours de l’année 1943 mais les distinctions administratives entre les deux zones persistent jusqu’à la Libération.
Des panneaux indiquant « Ici passait la ligne de démarcation » ont été posés par les communes traversées par la ligne de démarcation dans le Cher. Ils expliquent ce qu’était cette frontière.

Ils ont été réalisé par le Conseil départemental avec le concours du comité départemental d’union des associations et amis de la Résistance et de la Déportation, de la direction des archives départementales et du patrimoine, de l’ONAC18, des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, de l’association des Maires du Cher et des communes de : Apremont-sur-Allier, Bengy-sur-Craon -Brinay - Chapelle-Hugon, Cornusse, Croisy, Crosses, Flavigny, Foëcy, Germigny-l’Exempt, Ignol, Jussy-Champagne, Mery-sur-Cher, Mornay-sur-Allier, Morthomier, Neuvy-le-Barrois, Plaimpied-Givaudins, Preuilly, Quincy, Raymond, Saint-Just, Saint-Georges-sur-la Prée, Sainte-Thorette, Le Subdray, Thénioux, Trouy, Vierzon, Villeneuve-sur-Cher, Vornay

Le livre mémorial des déportés du Cher réalisé par l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) et l’Association des Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher a recensé plus de 1000 noms de déportés du département du Cher.
Sur ces 1000 déportés, 207 l’ont été pour avoir tenté de passer illégalement la ligne de démarcation ou pour avoir aidé des gens à la franchir (les passeurs).
Sur ces 207 déportés, on a dénombré 173 juifs dont 14 seulement sont rentrés. Parmi eux, 14 enfants de moins de 15 ans dont aucun n’est revenu.
Ces gens cherchaient à fuir la guerre et les persécutions et leur espoir s’est évanoui sur la ligne de démarcation.
Parmi ces 207 déportés en lien avec la ligne de démarcation on compte 26 passeurs dont 14 sont rentrés.

Le devoir de mémoire nous renvoie à aujourd’hui : où des milliers de gens comme pendant la 2è guerre mondiale, cherchent à fuir les guerres et les persécutions : de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, de Libye, du Soudan etc. Déjà des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants sont morts pour avoir tenté de traverser clandestinement la Méditerranée sur des embarcations de fortune et la liste ne cesse de croître.

Aujourd’hui comme hier en France, il y a des citoyens qui sont poursuivis en justice et sont menacés de d’emprisonnement simplement pour avoir accueilli des réfugiés. C’est le « délit de solidarité ».

Alors que les puissances occidentales ont une part de responsabilité dans la situation de ces pays, la liste des murs qu’on élève pour refouler les réfugiés n’a jamais été si longue entre l’Europe Occidentale et le Moyen Orient, entre l’Europe Occidentale et l’Afrique. Aux Etats-Unis, Trump veut ériger un mur pour refouler les Mexicains qui fuient la misère et pousse même le cynisme à réclamer une participation financière au Mexique. Face aux Palestiniens qui voient leur territoire grignoter encore et encore par de nouvelles colonies, l’état d’Israël a fait ériger un mur. En tout, près de 70 murs se dressent aujourd'hui dans le monde comme une réponse aux inquiétudes sécuritaires ou une barrière contre les migrations.

Aujourd’hui comme hier, nous devons RÉSISTER

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